Chroniques Nîmoises

Nuit magique

Bien le bonjour !

J’espère que vous allez bien. Enfin que ça va, ou plutôt que vous tenez le coup, ou au moins que votre verre à moitié vide atteint quand même la moitié.

La vie c’est de la daube

On ne va pas se mentir, j’ai un peu galéré à trouver de quoi parler ici pour cette semaine. Les jours se suivent et se ressemblent, ils se ressemblent à un point où on peut se demander si ce n’est pas un seul jour qui se répète depuis un moment finalement.

Non, puis vas réussir à tenir ta réputation de meuf hilarante en cet hiver éternel ! Donc, là c’est le moment où je vous avoue que je n’ai jamais regardé un épisode de Game of thrones et, de fait, je ne peux pas vous sortir une référence en lien avec l’hiver et un mec qui s’appelle Brandon… Sorry, not sorry mais le générique était trop long pour que je tienne un épisode entier !

Actuellement, le climat générale du monde est loin d’atteindre la moyenne ! Imaginez Un dîner presque parfait version planètes ! Saturne, Jupiter et Venus, invités chez la Terre, passent tour à tour dans les chiottes, face caméra, en tendant leur carton : zéro pointé pour l’ambiance. Du jamais vu, la Terre directement éliminée, l’épisode ne sera même pas diffusé tant c’est une erreur de casting ! À ce moment précis, vous comprenez que j’ai vu autant d’épisodes de cette émission que de Game of thrones…

Envolée lyrique sur thème gouvernemental

Ne serait-ce pas le moment du point couvre-feu ? Ok, j’ai fui la transition entre les chapitres et je vous pose cette question comme un cheveu sur la soupe, expression désormais renommée un cheveu dans le masque (toi-même tu sais la chianteur) ! Alors, quand on me dit « couvre-feu à 18 heures », je me demande si la nuit existe encore. C’est vrai, on la voit de derrière les fenêtres mais on ne la vit plus, comme un tableau.

J’ai cru pendant longtemps que je détestais la nuit parce qu’elle rimait trop souvent avec insomnie, ennui et Grey’s Anatomy (fallait qu’elle en parle!). Mais en y repensant, j’ai souvent plus fait la nuit que le jour, plus rigolé, plus crié, plus aimé, plus dansé, plus parlé, plus appris aussi. Revivrons-nous des nuits un jour (enfin, une nuit) ? Parce que je me rends compte que j’en veux encore et encore. Les confidences avinées, les étoiles filantes, les néons rouges des bars peu fréquentables, les mains glacées par la clope fumée dans la rue à deux heures du matin, les bains de minuit qui terrifient car on ne peut pas voir nos pieds au fond de la mer, les karaokés glauques, les petits déjeuners à cinq heures et demi aux Halles où se mêlent croissant et fuet catalan, les levers de soleil au mois de juin, les discussions qui refont le monde en niant que tout sera toujours pareil le lendemain matin.

Et puis, c’est la nuit qui a mis sur mon chemin mon gadjo, sans qui il n’y aurait pas mon fils. C’est donc la nuit qui a fait qu’aujourd’hui je ne la connais plus. Non, mon gamin n’a rien à voir avec les mesures gouvernementales. Il est juste, comme tout enfant parfait, épuisant et donc engendreur, chez moi, de rendez-vous avec Morphée dès 19h45.

This is the rhythm of the night

Puis sans la nuit, les trois quarts des chansons partent aux oubliettes. Bye-bye Les démons de minuit, ciao The Rhythm of the Night (#Corona comme de par hasard), adios Nuit de folie ! Même ce bon vieux Tino Rossi se voit censurer sa Douce Nuit. Où va le monde ? Je vous le demande !

Heureusement, on pourra toujours se trémousser sur « Ce matin va être une pure soirée » ce qui promeut finalement Fatal Bazooka au rang de penseur visionnaire d’un monde nouveau dès 2010. Faîtes gaffe, vous n’êtes pas prêts pour le programme de philo de 2060 !

Je vous dis « A la semaine prochaine », n’hésitez pas à me donner des idées d’articles car je commence vraiment à être limite. Sand déconner, je suis à deux doigts de vous sortir un commentaire de texte sur Dragostea Din Tei de O-Zone !

Écrit par Channel Roig

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