Chroniques Nîmoises

La solitudine chantait Laura Pausini

Hello les petits potes !

Effectivement, on ne s’est pas lu la semaine dernière. Ayant pris l’habitude, ces derniers mois, de ne rien faire, je me retrouve complètement débordée à la moindre occasion. Là, par exemple, je devais poster une lettre. J’ai dû m’organiser l’avant-veille pour réfléchir au trajet jusqu’à la boite postale. Je suis la terre gardoise au mois de septembre et la moindre goutte d’eau entraîne une inondation dans mon cortex cérébral. (Penser à rajouter « haute capacité aux métaphores nîmoises » sur mon CV)

Est-ce que vous pourriez commencer à vous inquiéter quant à ma vie sociale s’il vous plaît ? Non, parce que là, j’en suis au point où même mon inconscient a oublié les gens que je suis censée connaître. C’est-à-dire que je ne rêve plus que d’individus connus, puis comme personne n’a émergé jusqu’à moi dans le paysage culturel depuis des plombes, on est sur de la référence d’un autre siècle ! Mes nuits sont peuplées de Jean-Edouard du Loft Story, des trois meufs de Las Ketchup, de la troupe entière de la comédie musicale de Roméo & Juliette (je t’aime Mercutio!) et de Eliott Page version Juno.

J’ai donc, certes, besoin d’une mise à jour de mes références, mais également, et crucialement, de contacts sociaux. Je me suis rendue compte que je parlais à mes plantes ! Pas dans une optique de les faire s’épanouir, non car elles sont déjà plus mortes que vivantes, je tchatchais réellement avec elles dans un espoir qu’elles me répondent ! Et le pire, c’est que je suis entrain d’être prise d’attachement envers le faux bruit d’oiseau émis pour faire fuir les pigeons de ma rue. Déjà, s’attacher à un oiseau, on attaquait un pan assez glauque. Mais là, se prendre d’affection pour un émetteur sonore, les mots me manquent. Le genre de situations dont je m’inquiéterais profondément si ça arrivait à quelqu’un d’autre, celles dont je serais plutôt très mal à l’aise si on me la racontait, le frisson du dégoût grimpant sur mes bras.

Sur ce, je vais vous laisser car, de un, la honte m’envahit suite à mes aveux. Et, de deux, c’est bientôt l’heure où le petit « cuicuicui » de l’émetteur trop chou va retentir pour la première fois de la journée. Plus besoin de lundi au soleil quand on a un alias de rossignol pour nous susurrer des sérénades par la fenêtre. Ok, le fait de vous inviter à lâcher des comm’s permet un meilleur référencement mais, cette semaine, il me permettrait surtout d’échanger avec des humais !

Mon ficus mort, le merveilleux faux oiseau et moi ne vous embrassons pas.

Écrit par Channel Roig

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